poésie 'pataphysique (hommage à raymond queneau) | |
poésie 'pataphysique, une série ouverte, est une réflexion sur la « 'pataphysique »,
la « science des solutions imaginaires » créée par alfred jarry depuis 1898 •
la juxtaposition des mots simples ne faut pas créer un poème traditionnel ou bien une phrase organisée •
plutôt, on peut voir cette poésie comme un symbole de la capacité humaine de trouver plaisir dans la réflexion sur l'illogique,
mais aussi comme un symbole pour l'ardeur obsessive de l'homme à essayer de construire de sens même s'il n'y en a guère • bien que les
œuvres individuelles résultent d'une règle stricte, les photos peuvent être arrangés et réarrangés arbitrairement par les observateurs •
donc, le nombre des combinaisons est presque infini • avec seize pièces on arrive à factorielle seize, presque vingt-et-un mille milliards
de combinaisons potentielles si on utilise tous les seize pièces simultanément ; ajoutant aussi tous les possibilités de combiner moins pièces de ces seize,
on arrive à presque cinquante-sept mille milliards de possibilités • cette union d'une règle stricte (ou bien une contrainte) pour la création des œuvres
et l'immense multitude de possibilités de les regrouper est aussi une révérence à l'oulipo, « l'ouvroir de littérature potentielle »
fondé par raymond queneau en 1960 et particulièrement à son livre-objet « cent mille milliards de poèmes » •
avec le dix-septième pièce de la série ce nombre sera surpassé...
la contrainte choisie pour la création de cette série de photos est de trouver des œuvres d'art quasi-sculpturales réalisées par des tubes luminescents représentants des phrases ou idées originales de l'artiste ou aussi d'écrivains ou des philosophes et ensuite de choisir un seul mot de cette phrase pour en faire une image photographique • comme ça, une idée est transformée à plusieurs reprises et par plusieurs personnes, chaque fois produisant un résultat complètement différent • pour t.g. ce thème de transformation répétitive est aussi un élément particulier de ses œuvres photographiques, car il aussi signifie un élément centrale de la condition humaine : l'interminable ambition de l'homme à recréer, incessamment, son univers... (texte : henri rodolphe)
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